Le plein de Super #3 > étape 9
Pour la 3e année consécutive et avec un grand, grand plaisir, 4 séances pour la municipalité de Sesimbra :
- Alfarim, Largo das forças armadas, le 19 juillet
- Lagoa de Albufeira, Parque Alameda de Sao Pedro, le 20 juillet
- Quinta do Conde, Parque da Vila, le 21 juillet
- Sesimbra, Praça da California, le 22 juillet
Les séances de courts-métrages commenceront à 22h.
Retour de projection
Comme l’année passée, le bus de La Boîte carrée a sillonné les environs de Sesimbra au sud de Lisbonne pour 4 projections consécutives. Une tournée que l’on pourrait appeler « des LAQS », pour Lagoa de Albufeira / Alfarim / Quinta do Conde / Sesimbra.
Comme son nom l’indique, Lagoa de Albufeira présente une lagune qui est magnifique, même si la ville en elle-même ne semble constituée que de résidences de vacances. Non loin de là, plus en recul dans les terres, Alfarim est un village assez animé au regard de sa population (800 habitants) qui profite de la proximité de la lagune et des plages. A l’opposé, Quinta do Conde présente un paysage très urbain (25 000 habitants) où les supermarchés poussent comme des champignons. Enfin, Sesimbra (80 000 habitants l’été) accueille pour les beaux jours de nombreux touristes qui profitent de ses plages et falaises et de sa gastronomie.
Quatre étapes et des lieux de projection très différents donc, et qui réservent à chaque fois de nombreuses surprises. Alors que nous nous attendions à un maigre public à Lagoa, les spectateurs étaient très tôt au rendez-vous, là où il a tardé à venir au parque Vila de Quinta do Conde. Ce qui nous fait penser à une autre forme de projet à inventer dans cette ville qui puisse davantage impliquer les habitants.
Nous étions très heureux de voir que d’année en année un lien fort s’est tissé avec la municipalité de Sesimbra et Filipe et Mafalda du service des affaires culturelles, de même qu’avec certains spectateurs qui viennent deux soirs de suite pour découvrir les films. Un vrai bonheur de revoir des visages familiers (Paulo notamment) et de faire des rencontres, de voir à chaque séance les personnes de tous âges demander les cartes postales pour écrire un mot aux réalisateurs, d’entendre le fou rire d’une femme pendant le trop court « Enough » de l’Anglaise Anna Mantzaris, de voir l’émerveillement de tous devant devant « Hezar Afsan » des Iraniens Safar et Abbas ou des regards perplexes devant « A Table game » de l’Espagnol Petelski… »Pour arriver à tout cela, il faut composer avec les contraintes du stationnement du bus, avec les visites amicales ou non de la Guarda, rester vigilants dès lors qu’un chien s’approche du matériel (un lever de patte est si vite arrivé), réagir rapidement lorsque l’onduleur manque de s’enflammer, savoir rester discrets (avec le bus, c’est assez difficile) lorsque des obsèques se tiennent en face du lieu de stationnement, et toujours s’inquiéter du sens du vent. Il faut prévoir mille et mille choses et, surtout, ne rien prévoir.