Celui qui domptait les nuages
Nicolas Bianco-Levrin & Julie Rembauville
France, 2015, Animation, 4’30
Les réalisateurs
Auteur-illustrateur, Nicolas Bianco-Levrin publie son premier album jeunesse Simon sans nuit en 2002 alors qu’il est encore étudiant en arts appliqués à l’École Duperré à Paris. L’album reçoit le prix Graphique Octogone du Centre International d’Études en Littérature de Jeunesse. Depuis, Nicolas a publié une vingtaine d’albums et bandes dessinées parmi lesquels Kroak et Œil pour œil (éd. L’Atelier du Poisson Soluble), Les Mangeurs d’enfants (éd. Drozophile), Noirs & Blancs (éd. Quiquandquoi).
Depuis 2003, il réalise des courts métrages d’animation, très souvent en coréalisation avec Julie Rembauville. En 2010, il obtient la résidence d’auteurs et illustrateurs pour la jeunesse de Troyes, il y réalise le film Ben Hora produit par Sacrebleu, notamment meilleur clip au festival Anima à Bruxelles en 2011. En 2011, le scénario de son film [R] est lauréat du concours SIRAR du Festival international du film d’Aubagne et de la Fondation Beaumarchais. Produit par le G.R.E.C. le film fait l’objet d’une résidence à Aubagne et reçoit de nombreux prix dont le prix Amnesty International au Giffoni Film Festival en Italie. Depuis, tout en écrivant de nouveaux projets de livres et de films, Julie et Nicolas réalisent des courts-métrages en autoproduction via leur association Prototypes Associés. Les films voyagent dans de nombreux festivals jeune public et sont distribués en médiathèque par l’ADAV. Avec cette association, il organise depuis 12 ans le festival Prototype Vidéo dédié au court métrage amateur.
Le film
Au cœur du désert du Colorado, un vieil indien enseigne comment faire des signaux de fumée à un petit garçon. Le vieil homme arrive à créer des nuages de fumée en forme de poisson, d’ours ou de flèches. Après l’avoir bien observé, l’enfant prend la couverture et s’approche de la flamme. Ses premiers essais sont maladroits, mais il finit par faire un beau petit nuage rond. L’enfant saute de joie et veut aller toucher le nuage. N’arrivant pas à l’atteindre, il lui crache dessus. Le nuage prend vie, il devient noir, gronde, pleut et attaque le garçon. Commence alors un duel entre les indiens et le nuage.
Il est donc question ici d’apprentissage et de transmission. L’excitation de l’enfant face à la sagesse de l’ancêtre apporte les éléments comiques de ce court-métrage, tout au crayon et à la mine de plomb.
La boîte carrée avait déjà sélectionné Trip book, de Nicolas Bianco-Levrin, en 2016. C’est un auteur qu’elle suit avec intérêt et il paraissait donc naturel de faire voyager Celui qui domptait les nuages, un film plein de tendresse, de poésie et d’humour, qui sait toucher aussi bien les petits que les grands.